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Jeux olympiques d’hiver à Vancouver mercredi 17 février 2010 à 10H21
Véronique Pierron une fille de Francheval dans les Ardennes à l’heure du quart de finale
08140 Francheval un beau petit village de 600 habitants à côté de Sedan
Poème de Maurice Livat
Francheval, Franch-vaux !
Pays des belles femmes
Et aussi des laids chevaux
1 Un beau petit village,
Avec des pâturages,
Des chevaux, une église, une Mairie.
Une place et l’école.
Au pied de la colline, pas de bruit, pas de cris.
Si, les gamins de l’école,
Je les entends
Lorsque porte le vent.
Francheval, Franch-vaux !
Pays des belles femmes
Et aussi des laids chevaux
2 Un beau petit village,
Sur la place.
C’est ma place
Sur la place du village,
Une image.
Une église, un cloché
Et bien sur un café.
La, sont tous attablés,
Accoudés à discuter.
A la ferme d’à coté,
Le foin est bien roulé,
Les bidons, le lait a coulé.
Un tracteur,
Laboureur,
Il n’y a pas d’heure
Toujours il est à l’heure.
Les couleurs,
Les odeurs
Qui nous accompagnent
Sont celles de la campagne.
De l’autre coté, chez le boulanger,
C’est toujours l’été.
Du soir au matin,
Il est dans son pétrin.
Il est toujours présent,
Même maintenant
A midi, jamais dans son lit.
Même l’après midi,
A l’heure du goûté
Et du petit café.
De la galette au sucre,
Tout brut
Vous lavez goûtée !
Celle du boulanger
Francheval, Franch-vaux !
Pays des belles femmes
Et aussi des laids chevaux
16 Notre beau petit village
Ici chez nous,
Sous mon toit,
C’est chez toi.
Viens méditer, imaginer,
T’exprimé et créer.
Te projeter,
Te donner,
Dans la culture,
Et le futur.
Ton aventure,
Ta créature,
Un espoir,
Tu peux y croire.
Bien étonné,
Sera comblé,
Vais te surprendre,
Je n’ai rien à vendre.
Seulement,
Maintenant,
Pour t’écouter,
Pour te parler,
Viens t’exprimer,
Me raconter,
Crée ton activité,
Ton identité,
Dans l’actualité,
Pas seulement à la télé.
Ici pas de religion,
Dans les salons,
Pas de politique,
C’est dans l’éthique.
Bien sur une aventure,
Mais pas une devanture,
Une vraie créature,
Partir dans le futur.
-Si je rêve,
C’est bien d’Eve,
Nue sous les pommiers,
Elle me fait fantasmer.
J’ai bien cru la croiser,
Mais je me suis trompé.
Elle n’avait pas d’ailes,
Seulement du virtuel.
Plongé dans mes pensées,
Je me suis réveillé,
Et sitôt j’ai crée,
Mais plus sur l’oreiller.
Des idées des couleurs,
Des formes et des rondeurs.
Si douces et de fraîcheurs,
De très bonnes odeurs.
Des ruisseaux, des pinceaux,
Et aussi un marteau.
Une mise en forme,
Une réforme,
Une épure,
Une sculpture,
Encore une aventure,
C’est le temps du futur,
Tu es dans l’espace,
Oui dans l’espace temps,
Tu ne la pas vu,
Tu es assis dessus.
Tu n’as pas beaucoup de temps,
Dans cette histoire de temps.
Tu es déjà demain,
Et bientôt au matin.
Prend moi la main,
Vers le destin,
C’est mon festin,
Mieux qu’un gratin.
Viens voir ma montagne
Ici ce n’est pas les fagnes,
C’est bien sur Francheval,
Au flanc de la montagne.
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